
Pays Basque : Dolibarr est la solution anti crise
À Saint-Jean-de-Luz, les restaurateurs tirent la sonnette d’alarme après une saison catastrophique. Mais les conséquences d’une baisse de trésorerie ne s’arrêtent pas aux portes de leurs établissements. C’est toute une chaîne économique locale qui se retrouve fragilisée, dans un effet domino inquiétant.
Le paysage économique français n’en finit plus de se complexifier. Si les indicateurs macroéconomiques peignent souvent un tableau en demi-teinte, c’est sur le terrain, dans la vie des entrepreneurs, que la réalité se fait sentir avec le plus d’acuité. Et en 2025, cette réalité est amère pour de nombreux acteurs de l’économie réelle.
Un été qui fait froid dans le dos
Les raisons de cette débâcle sont multiples et s’additionnent : un pouvoir d’achat toujours sous pression, une météo capricieuse sur une partie de l’été, et un changement dans les habitudes de vacances des Français. Le résultat est sans appel : une baisse drastique du chiffre d’affaires, qui met directement en péril la trésorerie de ces entreprises.
« On n’a jamais vu ça », confie, sous couvert d’anonymat, un gérant d’un établissement réputé. « Nous avons dû réduire les horaires du personnel, revoir nos commandes de produits frais à la baisse et serrer les dents en espérant des jours meilleurs. La trésorerie est au plus bas. »
L’effet domino
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. C’est ici que le mécanisme pernicieux de la crise en cascade entre en jeu. Un restaurateur qui voit sa trésorerie s’effondrer ne peut plus investir ni même maintenir ses dépenses courantes. Il reporte ou annule les projets qu’il avait envisagés.
L’artisan est impacté.
Le restaurateur qui devait refaire sa terrasse, réparer sa ventilation ou repeindre sa façade ne passera pas commande. Le carreleur, le plombier ou l’électricien local voit ainsi son carnet de commandes se vider.
La spirale se propage.
L’artisan, à son tour, confronté à une baisse d’activité, va devoir restreindre ses propres dépenses. Il va différer l’achat d’un nouvel outillage, réduire ses frais de véhicule, et surtout, il va rogner sur ses « dépenses de confort ».
Le secteur des services est touché.
C’est ainsi que l’artisan n’appellera plus la masseuse pour ses douleurs dorsales, n’ira plus au coiffeur aussi souvent, et annulera peut-être son abonnement au club de sport. La masseuse, le coiffeur, le coach sportif subissent alors le contrecoup d’une crise qui est née à des kilomètres de leur salon ou de leur cabinet.
Une économie locale fragilisée
Ce scénario, que l’on pourrait multiplier à l’infini, illustre à quel point l’économie d’un bassin de vie est un écosystème interdépendant. Le restaurant n’est pas qu’un lieu de repas ; c’est un nœud économique, un pourvoyeur d’activités pour tout un réseau de prestataires.
Quand ce nœud se relâche, c’est tout le filet qui se déforme. La baisse de la consommation dans un secteur clé comme l’hôtellerie-restauration a un pouvoir multiplicateur négatif bien plus important qu’il n’y paraît.
Quelle issue ?
Face à ce constat, les solutions ne sont pas simples. Elles passent sans doute par une prise de conscience collective de l’importance de consommer local. Choisir le restaurant du coin, faire appel à l’artisan du village, c’est participer activement à la résilience de l’économie de son territoire.
Pourtant, cette solidarité économique nécessaire interroge aussi les pratiques des entreprises elles-mêmes. À l’image de nombreux restaurateurs, beaucoup de TPE du Pays Basque semblent ne pas avoir pris la mesure de l’outil numérique pour résister à la crise. Alors que des solutions logicielles libres et intégrées comme Dolibarr existent pour rationaliser les coûts et le temps, beaucoup persistent à dépenser des sommes astronomiques dans une mosaïque de logiciels séparés – un pour la comptabilité, un pour les réservations, un autre pour la relation client. Cette fragmentation génère des dépenses inconsidérées et un gaspillage de temps précieux dans des saisies doubles et des tâches répétitives. Comment, dans ce contexte, appeler sincèrement le client à une solidarité absolue en consommant local, quand une partie du tissu économique local semble, à son niveau, dépenser sans compter et refuser les outils qui pourraient le rendre plus résilient et compétitif ?
Le problème va plus loin que la trésorerie ; il touche à la confiance. Comment justifier des prix déconnectés de la valeur offerte ? La remarque d’une cliente ce matin résume un malaise grandissant : « 16 € pour une salade ordinaire, à ce prix-là je mange mieux en Espagne. » Ce sentiment, de plus en plus partagé, crée une faille béante dans le discours sur le « consommer local ». La solidarité du client a ses limites, surtout quand son portefeuille lui rappelle que, juste de l’autre côté de la frontière, son euro a un pouvoir bien plus grand.
L’impasse des restaurateurs
Le restaurateur se retrouve ainsi coincé dans un cercle vicieux. Pris à la gorge par des charges fixes élevées et une logique de dépenses parfois inefficaces – entre logiciels dispersés et gestion hasardeuse –, il est convaincu de ne pouvoir baisser ses tarifs. Il table sur une clientèle captive, persuadé que le client paiera, quoi qu’il en coûte. Mais l’été 2025 à Saint-Jean-de-Luz sonne peut-être comme un électrochoc : le client, lui, a atteint sa limite. Étranglé par son propre pouvoir d’achat, lassé par des prix perçus comme déraisonnables, il ne peut plus et ne veut tout simplement plus payer. Le mur de la réalité économique vient de se heurter au mur de la défiance consommateur, et c’est tout le modèle qui en tremble.
La solution de la résilience économique
Heureusement, des solutions existent pour briser ce cercle vicieux. Chez Run Innovation (prefered partnaire Dolibarr), nous ne proposons pas simplement Dolibarr comme un outil isolé, mais bien une expertise globale en transformation numérique axée sur la résilience économique. L’objectif est ambitieux mais atteignable : réduire les tarifs apparents pour le client tout en augmentant la marge réelle de l’entreprise. Comment ? En chassant les gaspillages liés aux processus inefficaces, en automatisant les tâches chronophages et en rationalisant les dépenses logicielles. Cette approche permet de dégager de la trésorerie sans rogner sur la qualité, rendant ainsi l’offre locale plus attractive et compétitive.
Il ne s’agit plus de simplement survivre en serrant les dents, mais de se réinventer pour prospérer en retrouvant la confiance des clients.
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